Nous sommes le dimanche 3 octobre 2021 à la Boule Noire, en plein cœur de la capitale française. Cela fait déjà plus d’un an et demi qu’il n’y a pas eu de concerts japonais en France ! Ce soir, c’est enfin LA reprise et c’est les filles de BRIDEAR qui ouvrent le bal ! Le rendez-vous est programmé pour 20h30, et les fans sont présents ! Certains ont amené des goodies à l’effigie du groupe, ainsi qu’un drapeau français avec le logo “BRIDEAR” inscrit dessus.
C’est à 20h30 précise que le quintet entre en scène, saluant l’assemblée avant de faire son cri d’encouragement à l’aide d’un “Itadakimasu” motivé. Ainsi commence le concert ! Les premières notes de “Ghoul” résonnent dans la salle tamisée d’une lumière violette. Une chanson engageante ! Et alors que la voix de la chanteuse, KIMI, transperce l’âme du public, de puissants riffs de guitares surgissent de la part des deux guitaristes, MISAKI et AYUMI. Le public suit les mouvements de la chanteuse en levant les mains et se déchainant.
“IGNITE” démarre en faisant lever les poings des fans. Beaucoup plus intense que la première chanson, on y découvre les puissants sons de batterie de NATSUMI, qui résonnent dans la salle. MISAKI enchaîne avec un solo de guitare, de quoi rendre fou son public, accompagné des chœurs de la bassiste, HARU. BRIDEAR enchaîne avec “Mirror”, rythmé par les jeux des deux guitaristes, sur des lumières bleu et rouge, s’accordant parfaitement à la basse de HARU. De quoi enivrer l’audience ! S’ajoute à cela la puissante voix de KIMI. Au tour de AYUMI de briller sur scène avec son solo de guitare, en adéquation avec la chanteuse et la bassiste. La chanson se termine et la formation en profite pour remercier le public d’être venu.
Puis, les premières notes de “The Moment” se font entendre. Beaucoup plus puissante que les trois premières chansons, elle crée une euphorie parmi les membres du groupe, emportant leur public avec elles. Elles enchaînent ensuite avec “Pray”, nous plongeant dans une galaxie d’étoiles vertes avec des fonds de lumières de même ton. KIMI ambiance la salle, tandis que les puissants riffs de guitares, de basse et la netteté des sons de batterie emplissent les oreilles de chacun. Le headbang est de mise ! '
"KESHIN” prend alors place, laissant la douce voix de KIMI se mélanger au growls de sa bassiste, HARU, au milieu de mélodies enivrantes et d’une ambiance combative. Les dernières notes s’envolent, et BRIDEAR en profite pour dire quelques mots. KIMI remercie les fans une nouvelle fois, suivi par HARU qui fait de même en français. La chanteuse en profite pour présenter son groupe : NATSUMI à la batterie, HARU à la basse, AYUMI et MISAKI à la guitare. Elle finit ce tour de scène par elle-même. Puis, elle en profite pour annoncer la septième chanson, “BRAVE NEW WORLD REVISITED”, faisant résonner les applaudissements et les cris de l’audience. “BRAVE NEW WORLD REVISITED” nous plonge dans un univers plus sombre, tamisé de lumière bleu, débutant sur des mélodies plus lentes rendant son public fébrile. Mais c’est sans compter sur les assauts soniques métalliques et les prouesses techniques dont le groupe nous fait une parfaite démonstration. C’est aussi le gros challenge pour BRIDEAR, car cette chanson dure huit minutes et est la plus difficile à performer.
Les filles enchaînent cette fois avec une ballade, “Starlight”, plus lente et plus douce, laissant un sentiment mélancolique s’installer. La voix de KIMI s’adoucit alors que les musiciennes entament une mélodie plus profonde. Une dernière note de synthé laisse place à “Daybreak” ! Elle démarre sur une mélodie plus féerique tout en progressant sur un rythme plus rapide de par les sons puissants de NATSUMI à la batterie et des deux guitaristes qui forment un tandem renversant. Elles déchainent leur public en les entraînant avec elles dans un univers metalcore.
Vient ensuite “Dimensions” ! Musique électrisante par la basse de HARU, se jouant sur fond de lumière violette et verte, déchaîne une foule qui jette ses bras en l’air tout en balançant les têtes sous le rythme effréné du duo de guitaristes. “Sick”, beaucoup plus chaotique, mêle le growl de HARU à la voix de KIMI, provoquant une atmosphère sombre et très dynamique. Puis arrive la douzième chanson, “Bloody Bride” ! La chanson au rythme obsédant et sombre se transforme en un pont progressif où la mariée présumée se moque de nous. Elle semble faire écho au public, qui se déchaîne tout en headbanguant.
Enfin la dernière chanson, “Light In The Dark” fait son entrée. Morceau très intéressant, grâce aux guitares de MISAKI et AYUMI, qui se font acclamer par leur public. Suivi par les puissants coups de batterie de NATSUMI. La voix de KIMI se fait puissante, chargée d’émotions, accompagnée de près par le growl de HARU. Les deux guitaristes enchaînent leur solo de guitare suivi par la batterie, déchaînant l’audience.
BRIDEAR quitte la scène avant de se faire acclamer par ses fans. Elles remontent quelques instants plus tard pour interpréter une chanson de rappel ! Mais avant, KIMI demande aux fans de leur apprendre quelques mots en français. L’occasion d’apprendre “Bon Appétit”, l’équivalent français du cri de ralliement du groupe, “Itadakimasu”. Cri de guerre qu’elles remplacent très rapidement, se motivant avec un tonitruant “Bon Appétit”.
Enfin, BRIDEAR débute la perfor-ance de “Again”. La toute dernière chanson de ce live qui fait écho aux sentiments de chacun. “Encore”, c’est là un message très explicite ! En effet, le quintet est le premier groupe japonais à donner un concert en France suite au coronavirus. Message qui se fait ressentir dans la performance musicale des guitaristes, de la bassiste, de la batteuse, ainsi que dans la puissante voix de la chanteuse qui se superpose. Jusqu’à la dernière mélodie, BRIDEAR a su garder son public motivé, lui promettant implicitement de revenir... Encore!
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